Très récemment, dans un tweet remarqué, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, avait souhaité à ses lecteurs une « joyeuse fête de l’Assomption ». Son message se voulait un hommage à la Vierge Marie, une figure biblique qui inspirerait aussi bien croyants que non-croyants, expliquait-elle. Si la phrase a pu fâcher certains, elle ne paraît pas anodine : qui sont exactement ces « non-croyants » que la politique cherche ici à fédérer ?
Et surtout, qu’est-ce qu’être « non-croyant » ? Il est relativement complexe de brosser un panorama de la religiosité et donc de l’irréligion en France et en Europe de l’Ouest : en effet les deux sont de plus en plus mêlées. Une analyse de Anne-Laure Zwilling, anthropologue des religions (CNRS-Université de Strasbourg) et Pierre Bréchon, professeur émérite de science politique (Sciences Po Grenoble), auteurs fondateurs de The Conversation France.
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