Quand peut-on ne pas porter le masque, comment se faire dépister, que faire si j’ai été en contact avec un malade du coronavirus à l’université… Le point sur la situation sanitaire avec Stéphanie Scarfone, médecin et responsable du Service de santé au travail (SST).
Quelles règles doit-on respecter à l’université ?
Depuis le 1er septembre, le port du masque est obligatoire sur le lieu de travail. Chacun doit le porter en toutes circonstances, dans les couloirs, en réunion, en enseignement… Seules exceptions : dans un bureau individuel, pour se désaltérer, se restaurer et lors de certaines activités sportives.
Le port du masque ne nous dispense pas de respecter les autres gestes barrières : distance de sécurité d’un mètre, pas de poignée de main ni d’effusions, lavage régulier des mains, éternuer et tousser dans son coude, jeter son mouchoir à usage unique après usage… On est davantage protégé lorsqu’on respecte tous ces gestes (voir infographie ci-dessous), qu’il faut s’efforcer d’appliquer au quotidien. Même si on sait déjà que l’occupation d’une place sur deux dans les salles de cours et en amphithéâtres ne sera pas toujours possible...
Qu’en est-il des étudiants ?
Ils sont soumis aux mêmes règles sur le campus. On sait que ces derniers temps, c’est parmi les plus jeunes que l’épidémie a le plus progressé, avec souvent des cas asymptomatiques (ne présentant pas de symptômes). Le risque, dans ces cas-là, est de contaminer sans le savoir une personne fragile.
L’Agence régionale de santé (ARS) élargit donc sa campagne de dépistage en s’installant trois jours sur nos campus. A noter que ces tests, gratuits et sans rendez-vous, sont ouverts aux personnels. Des brigades sanitaires d’étudiants volontaires sont aussi mises en place pour sensibiliser les autres étudiants.